
A l’occasion du 125ème anniversaire de l’existence de la commune de Rufisque, nous vous proposons une visite découverte du vieux Rufisque.
Rufisque, une histoire coloniale particulière
Par décret du 12 juin 1880, la commune de Rufisque est créée officiellement. À l’époque, le Sénégal, sous domination coloniale, ne compte que deux villes légalement reconnues : Saint-Louis et Gorée. S’ensuit la commune de Rufisque en 1880 puis Dakar 7 ans plus tard.
Lors de la création de Rufisque, les villages de Jokkul, de Merina et de Cawleen y sont intégrés. Puis, quelques mois après, Pierre Bois devient le premier maire de Rufisque et installe son conseil municipal.
Par la suite, la commune de Rufisque devient le chef-lieu du département de Rufisque et intègre la région de Dakar. La ville compte actuellement plus de 500 000 habitants.
Pour rappel, les portugais découvrent Rufisque au XVème siècle et baptisent l’endroit « Rio Fresco » qui signifie la rivière fraîche. Quatre siècles plus tard, les français s’emparent du site et en font un point de transit de l’arachide à destination de l’Europe grâce à sa gare ferroviaire, ses lignes de chemins de fer urbaines et son port.
Visite découverte du vieux Rufisque
Il est possible de découvrir les vestiges de cette époque. Pour ce faire, nous vous conseillons le parcours de découverte du vieux Rufisque. Il débute la gare ferroviaire construite en 1885, la mosquée et le port de Rufisque.
Puis, elle se poursuit par un passage par l’ancienne Chambre de Commerce, l’ancien tribunal, la visite du quartier colonial, le marché et du village artisanal. Le tout pouvant se faire en calèche depuis la station dédiée.
Pour ceux qui veulent prolonger la visite, ils peuvent également se rendre au musée des arts graphiques et à l’ancienne imprimerie nationale. Mais aussi, le phare, ancien fort Faidherbe, Pey de Mame Coumba Lamb. Enfin, il se termine place Gadard.
A noter que de nombreuses célébrités sénégalaises viennent de Rufisque notamment les chanteurs Ismaël Lô et Souleymane Faye. Mais aussi feu Joseph N’diaye, conservateur de la maison des esclaves de l’île de Gorée.