
Les opérations de chirurgie esthétique se multiplient au Sénégal et soulèvent la question de la dangerosité de ces interventions.
L’idéal féminin basé sur des critères physiques standards poussent de nombreuses sénégalaises à franchir le cap de la chirurgie esthétique. Des lèvres pulpeuses, des dents blanches, une poitrine généreuse accompagnée d’un ventre ultra plat et postérieur bombé. Une plastique que l’on retrouve chez les actrices des séries sénégalaises et qui tend à se démocratiser.
Alors, quand la génétique ne permet pas d’avoir ce corps, la case bistouri devient monnaie courante. En effet, les actrices comme Halima Gadji dans le futur est nous en font la promotion. La dernière en date, l’interprète du rôle de Nogaye Gadiaga dans la série Bété bété qui a fait un BBL en Tunisie, à l’instar de sa comparse Dieynaba Tall. Une opération qui consiste notamment à faire un lifting brésilien des fesses. Lors d’un BBL (brazilian butt lift), la graisse du ventre et des cuisses est aspirée. Puis, réinjectée dans les fesses pour augmenter la taille et la forme de celles-ci.
Souvent banalisée, cette opération peut avoir des lourdes conséquences. Un résultat disgracieux et non homogène, des complications post-opératoires allant même jusqu’à la mort. A l’image de la regrettée influenceuse et mannequin Ngoné Ndiaye originaire du Sénégal et décédée suite lors d’une opération de chirurgie esthétique en Turquie. Une situation qui rappelle les risques encourus par les candidats à la chirurgie, trop souvent minimisés.
La jeunesse sénégalaise doit pouvoir se construire dans l’acceptation de soi et de sa différence. L’estime de soi et la confiance en soi. Mais aussi dans la culture de l’effort, du sport qui avec persévérance conduit à une bonne perte de poids et une scrupule du corps. Autant d’éléments qui permettent d’éviter le fléau de la chirurgie esthétique au Sénégal.